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Mes premiers pas

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machine à écrire

1986

J'ai 15 ans. La prof de français nous demande d'imaginer la fin d'une histoire. L'incipit ? Une trappe s'ouvre, faisant apparaître un escalier qui s'enfonce dans l'obscurité.

Installée à la table du salon, je couche ce qui me passe par la tête sur une feuille de papier. Je suis sur un petit nuage. Je plonge mon personnage dans une atmosphère tendue et angoissante. Je l'ignore encore, mais je viens d'attraper le virus de l'écriture.

Les minutes passent et il faut que j'abrège, car il se fait tard. Mon personnage glisse sur les marches humides et atterrit dans une flaque d'eau glacée. Il se réveille, trempé de sueur.

Résultat : 9/10 et en grand « Dommage pour la fin ! »

2012

Mon employeur me remercie après près de cinq années de bons et loyaux services. Ma vie, qui tournait principalement autour de mon travail, se vide de son essence.

Que faire de mes journées ? J'ai besoin d'un projet pour reprendre confiance en moi et redorer mon blason.

Et si je me lançais enfin dans l'écriture de mon premier roman ? Ce n'est pas comme si je n'avais pas le temps puisque je suis sans emploi. Je décide de prendre le taureau par les cornes et de faire de cette mésaventure une opportunité.

L'histoire prend forme, lentement mais sûrement, mais la réalité de la vie me rattrape. C'est bien beau d'écrire, mais il faut manger aussi.

Retour à la vie professionnelle en 2014. L'inspiration se tarit progressivement, et je suis obligée de mettre mon projet sur pause.

2019

La frustration née de l'abandon de mon projet d'écriture est devenue telle qu'elle me ronge. Je sens que j'ai besoin d'aller au bout de ce rêve.

Nouvel arrêt de travail, à mon initiative cette fois.

Le retour à l'écriture est ardu et il me faut plusieurs mois pour me reconnecter à mon histoire, mais j'y parviens à force de persévérance, et fin 2019, j'écris la dernière ligne de mon premier roman Obsession.

Les premiers mois de 2020 sont consacrés à la réécriture de mon manuscrit. À ce stade, je n'envisage pas de soumettre mon roman à des maisons d'édition. C'est peine perdue, me dis-je, et j'opte pour l'autoédition. Un chroniqueur me convainc que mon histoire a ce qu'il faut pour séduire les maisons d'édition. J'ai envie d'y croire, je tente donc ma chance, mais les retours sont tous négatifs.

Tant pis, ce sera peut-être pour le deuxième, mais le scénario se répète. La troisième fois sera-t-elle la bonne ? Rendez-vous dans quelques mois pour la suite.

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